La plate-forme de triage de Gevrey-Perrigny se modernise

Le complexe ferroviaire fret de Gevrey-Perrigny figure parmi les sites les plus stratégiques. Avec 80 km de voies ferroviaires de service, utilisées essentiellement à former les convois et à stocker les wagons fret en attente, il accueille chaque semaine entre 300 et 350 trains de marchandises.

Avec plus de 300 km de lignes dédiées et plus de 18 500 trains par an en moyenne en Bourgogne-Franche-Comté, le fret représente un enjeu majeur pour le territoire. Au cœur de la région et des grands corridors nationaux et européens sur l’axe Nord-Sud et vers l’axe Rhénan, Gevrey-Perrigny est idéal pour l’activité fret. Sa proximité avec les grands chargeurs régionaux (secteur automobile, céréales, transport combiné, etc..) est un atout incontestable.

Pour limiter les coûts de fonctionnement, accroître la productivité et garantir la pérennité de l’offre de service, SNCF Réseau prévoit d’optimiser l’exploitation et la maintenance du site en concertation avec les entreprises ferroviaires clientes. Sur la base d’un schéma directeur, SNCF Réseau a engagé sur fonds propres 2 millions d’euros en 2019 pour la rénovation des voies de service. La démarche de modernisation qui vient d’être lancée nécessitera un investissement de 15M€ sur ce site jusqu’en 2024.

Le 7 juillet 2020, Jérôme GRAND, directeur territorial SNCF Réseau Bourgogne-Franche-Comté a organisé une visite des travaux en cours sur le triage de Gevrey-Chambertin en présence d’Eric PIERRAT, Secrétaire Général pour les Affaires Régionales, de Michel NEUGNOT, 1er Vice-Président de la Région Bourgogne-Franche-Comté et d’ Hugues DOLLAT, directeur adjoint de la DREAL BFC.

Le développement du fret ferroviaire est une priorité de l’État afin que cette activité puisse aller au-delà de 10 % de parts de marché pour le transport de marchandises. Ce mode de transport apporte de bonnes réponses aux défis de la transition énergétique, aux obligations nées de nos engagements internationaux et aux externalités négatives des autres modes de transport (congestion routière, sécurité routière, baisse de la qualité de l’air, bruit…).

Sur le plan national, 3,6 milliards d’euros sont investis par l’État chaque année sur le réseau fret structurant et un complément spécifique est dédié au réseau capillaire fret.

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