Textes fondateurs de la politique des paysages en France : la convention de Florence (2000)

La convention européenne du 20 octobre 2000 , dite "Convention de Florence" aborde la question du paysage en privilégiant son utilité sociale : « Le paysage est partout un élément important de la qualité de vie des populations : dans les milieux urbains et dans les campagnes, dans les territoires dégradés comme dans ceux de grande qualité, dans les espaces remarquables comme dans ceux du quotidien … il constitue un élément essentiel du bien-être individuel et social … ». La qualité du cadre de vie des Européens est le « fil rouge » de la convention.

La mise en œuvre de la convention européenne du paysage en France

La convention de Florence du 20 octobre 2000 est entrée en vigueur le 1er juillet 2006. Elle pose les grandes orientations en matière de paysage et donne un nouvel élan aux politiques du paysage. Nos paysages présentent une qualité reconnue et une grande diversité, ce qui leur vaut de faire partie du patrimoine commun de la nation.

L’objectif général de la politique des paysages du Ministère de l’Écologie et du Développement Durable est en conséquence de « préserver durablement la diversité des paysages français », qui fait écho au préambule de la convention : « la qualité et la diversité des paysages européens constituent une ressource commune… »

L’application de la convention par la DREAL Bourgogne-Franche-Comté

  • Développer la connaissance des paysages bourguignons et franc-comtois par la réalisation et la mise à jour des atlas de paysage, le suivi des plans de paysage et le transfert d’expérimentations des parcs naturels régionaux.
  • Renforcer la cohérence par un travail d’expertise sur les projets, plans et programmes, par le suivi ou la réalisation d’études paysagères locales ou régionales, par l’intervention des paysagistes conseils car le paysage n’est pas seulement l’objet d’une politique sectorielle mais aussi une préoccupation de qualité du territoire.
  • Faire participer le public, les autorités locales et régionales et les autres acteurs concernés par la conception et la réalisation des politiques du paysage en organisant des réunions d’échanges. Le paysage ne doit pas être un sujet réservé aux experts mais devient un sujet politique à part entière et doit être débattu démocratiquement.
  • Soutenir la compétence des professionnels par la commande publique car le paysage correspond à un nombre croissant de politiques environnementales telles que les espaces naturels, l’eau, les déchets…

C’est pourquoi, la formation de spécialistes de la connaissance et de l’intervention sur les paysages est une importance majeure dans la mise en œuvre concrète de la convention européenne.

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