4. Réserves autorisées
4.1. Matériaux alluvionnaires : des problèmes à court terme
On constate des disparités régionales à l’intérieur du département :
Secteur de Besançon : dans ce secteur, les réserves autorisées fin 1993 ne couvrent qu’à peine 5 années de production ; les ressources potentielles, localisées dans la vallée du Doubs, pourraient couvrir 6 à 12 années de production. La vallée de l’Ognon offre des possibilités encore importantes dans la Haute-Saône. Ce département met également en place une politique de réduction progressive des extractions de matériaux alluvionnaires.
Secteur de Montbéliard : Les réserves autorisées fin 1993 couvrent 7 années de production, mais moins de 2,5 années des besoins du secteur qui sont actuellement assurés en grande partie (67 %) par des matériaux importés principalement de Haute-Saône. Les ressources potentielles exploitables dans les vallées du Doubs, de l’Allan et la Savoureuse sont quasi-inexistantes.
Secteur de Pontarlier :. Les réserves autorisées fin 1993 couvrent théoriquement 14 années de production ou 23 années des besoins du secteur. Mais la principale exploitation n’est autorisée que pour une durée de 9 ans. La plaine de Pontarlier renfermerait des ressources potentielles très importantes mais l’exploitation de ces gisements se heurterait avec la nécessaire protection de la ressource souterraine en eau potable.
L’approvisionnement en granulats alluvionnaires pose problème à court terme, particulièrement dans les secteurs de Besançon et de Montbéliard. Il convient donc d’économiser ce type de matériaux en limitant au maximum les extractions dans les années à venir et de préserver autant que possible les rares gisements potentiels exploitables.
4.2. Roches massives calcaires : au moins 17 ans
Les réserves autorisées fin 1993, de 67 400 kt, représentent globalement 17 ans de production. Cependant, dans le secteur de Pontarlier - Haut-Doubs, elles sont de 12 ans en 1996 seulement (la production, dont le tiers est exporté vers la Suisse, est importante).