Étude du potentiel de réduction des gaz à effet de serre dans le secteur des transports en Bourgogne

L’objectif de l’étude était double : faire un état des lieux de la mobilité en Bourgogne et en analyser l’impact sur les émissions de GES ainsi que le potentiel de réduction.
De cette étude, on peut retenir que le principal motif de déplacement en Bourgogne est le travail ou étude, pour une distance moyenne de 23 km souvent diffus. Il est impératif que les politiques publiques (de tout ordre) ne constituent pas un appel au déplacement en véhicule individuel (maitrise de l’urbanisme).
D’ici 2020, on considère que les gains technologiques permettront une réduction de 10-12% à distance parcourue similaire et qu’un report modal de 5% est crédible en 10 ans via certaines mesures spécifiques. Cela peut être, tout d’abord, des politiques ambitieuses pour les transports en commun urbains portées par des documents de planification type PDU. À ce titre le SRCAÉ peut avoir un rôle incitatif (pour les agglomérations qui ne sont pas légalement obligées de mettre en place un PDU) et de recommandation (faire inscrire dans les PDU des objectifs de réductions de distances parcourues en voiture et démontrer que les actions mise en place permettre d’y parvenir). Ceci peut éventuellement être complété par des investissements « lourds » en infrastructure du type transport en commun en site propre. Enfin, la généralisation du cadencement pour les TER accompagnée éventuellement par une baisse du prix du billet (l’effet reste cependant limité) peuvent être envisagés.

Compte-tenu des différentes hypothèses retenues (renouvellement du parc automobile, baisse de 5% de la part modale de la voiture, baisse des distances parcourues), on peut s’attendre à une réduction des émissions de gaz à effet de serre du secteur des transports de l’ordre de 15 % à 20 % d’ici 2020.

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