L’habitat toujours consommateur d’espaces naturels en Bourgogne-Franche-Comté
Consommation d’espace
Le développement du secteur résidentiel est le principal facteur de consommation d’espace naturel ou agricole. La limitation de l’artificialisation des sols est un enjeu majeur pour notre société. Outre la production de denrées alimentaires par les terres agricoles, les espaces non artificialisés participent à la lutte contre le réchauffement climatique en stockant le CO2. Une artificialisation rapide des sols rendrait ainsi plus difficile le respect des engagements climatiques pris par la France lors de la COP21.
Les lois Grennelle et la loi ALUR ont fait de la réduction de la consommation d’espace un axe majeur des documents de planification (Schémas de Cohérence Territoriaux, Programme Locaux de l’Habitat, Plans Locaux d’Urbanisme intercommunaux…). La loi ALUR a généralisé la compétence urbanisme depuis avril 2017 aux EPCI. Ce sont donc ces collectivités qui devront porter les enjeux de modération de la consommation d’espaces naturels.Or, bien souvent, elles sont mal outillées pour réaliser un diagnostic sur la consommation d’espace sur leur territoire et sur les collectivités environnantes.
La Région Bourgogne-Franche-Comté joue également un rôle majeur par le biais de l’élaboration du SRADDET, d’ici à 2019, qui a un rôle prescriptif vis-à-vis des collectivités. La Région et la Dreal co-anime par ailleurs le Réseau d’observation de la Consommation d’Espace en région (ROCER).
C’est pourquoi, la DREAL et l’Insee se sont associés pour analyser la consommation d’espace par le secteur résidentiel entre 1982 et 2011 au niveau des EPCI. Outre l’évolution de la tache résidentielle, cette étude analyse les principaux déterminants expliquant l’évolution de l’artificialisation en Bourgogne-Franche-Comté.
Accéder à la publication sur le site de l’INSEE :