Dernier bulletin de situation hydrologique

En synthèse

Météo
Le mois de juillet 2025 a été globalement légèrement déficitaire en précipitations sur l’ensemble de la région Bourgogne-Franche-Comté, avec un cumul estimé à environ 95 % des valeurs normales, calculées sur la période de référence 1991-2020.
Ce déficit, bien qu’il soit encore moins prononcé que celui observé lors du mois de juin, est dans la continuité des mois précédents puisqu’il s’agit maintenant du sixième mois consécutif marqué par un manque de pluie par rapport aux normales saisonnières

Eaux superficielles
L’intégralité des 49 stations du bulletin ont connu un débit moyen mensuel inférieur au débit moyen d’un mois de juillet, et donc une hydraulicité inférieure à 1. Ceci n’est pas étonnant car les mois d’été, la moyenne est fortement influencée à la hausse par les mois les plus arrosés de l’historique.
Par exemple pour la Seille à St-Usuge, qui présente la plus grosse hydraulicité de ce bulletin avec 0,98, le débit moyen mensuel d’un mois de juillet qui vaut 5,24 m³/s est fortement influencé par les mois les plus fort, notamment le mois de juillet 2021 qui présente un débit moyen de 43,5 m³/s. On peut ainsi constater en analysant la chronique depuis 1969 que les deux tiers des mois de juillets présentent une hydraulicité inférieure à 1 à cette station.
Concernant les bas débits du mois (Qm3J-N, ou VCN3), là-aussi la quasi-totalité des stations présentent des valeurs inférieures à la normale d’un mois de juillet, avec les 2 mêmes exceptions qu’au mois de juin, à savoir les 2 stations du bassin de la Seille.

Nappes d’eau souterraine
En moyenne sur le mois de juillet 2025, la situation des nappes d’eau souterraine de la région reflète une tendance orientée à la baisse par rapport à la moyenne du mois de juin. Sur les 52 nappes suivies, 49 présentent une cote en baisse, 1 une cote stable et seulement 2 une cote en hausse.
L’Indicateur Piézométrique Standardisé (IPS), qui permet d’évaluer le niveau des nappes en le comparant à ce qui est habituellement observé à la même période de l’année, montre une grande diversité de situations, mais une dominante de niveaux proches ou inférieurs à la normale : 18 nappes présentent un niveau autour de la moyenne (sans signal particulier de tension immédiate), 7 nappes affichent un niveau moyennement haut, et 18 nappes présentent un niveau moyennement bas. Pour ce qui concerne les extrêmes, 3 nappes sont classées en niveau haut ou très haut, tandis que 12 nappes sont en situation de niveau bas ou très bas.