Dernier bulletin de suivi d’étiage

Situation au 3 novembre 2025

Cours d’eau superficielle
Les précipitations observées depuis le 20 octobre ont entrainé une hausse généralisée des débits. Ainsi depuis le précédent bulletin, sur l’ensemble des 83 stations étiages de la Bourgogne-Franche-Comté, 76 stations enregistrent une hausse de leur débit minimum moyen sur trois jours glissants, calculé sur les 14 derniers jours (Qm3J-N à 14 jours), 1 station est stable et 6 sont en baisse.
Les Qm3J-N sont quasiment tous datés du 20 au 22 octobre, soit les 3 jours les plus éloignés du bulletin, ce qui signifie que les débits sont dans une phase d’augmentation sur ces 2 dernières semaines.
Par ailleurs, la qualification hydrologique des unités sécheresse s’améliore grandement. On dénombre 1 unité en crise (identique au bulletin précédent), 0 en alerte renforcée (1 de moins), 1 en alerte (1 de moins) et 6 en vigilance (24 de moins), sur un total de 66 unités suivies.
Tous les départements de la région ayant levé l’ensemble des restrictions limitant les usages de l’eau (à l’exception pour le département de l’Yonne de la zone de gestion Loire, dépendant d’une station périphérique non située sur le périmètre de la région Bourgogne-Franche-Comté), il s’agit du dernier bulletin de suivi d’étiage de l’année 2025.

Nappes d’eau souterraine
La situation des nappes d’eau souterraine de la région s’améliore nettement, marquant l’amorce de la recharge automnale. Sur les 31 nappes suivies, 24 présentent une cote en hausse, 7 en baisse et aucune stable, confirmant l’effet tangible des pluies abondantes et régulières enregistrées ces dernières semaines sur une grande partie de la Bourgogne-Franche-Comté. Ces apports pluviométriques, survenus dans un contexte de températures en baisse et d’évapotranspiration désormais limitée, ont permis une infiltration efficace vers les aquifères, favorisant une remontée rapide des niveaux sur de nombreux secteurs.
Du point de vue de l’indice piézométrique standardisé (IPS), la tendance positive est également visible : 5 nappes présentent un niveau très haut, 10 un niveau haut, 10 un niveau modérément haut, tandis qu’une seule se situe autour de la moyenne, 2 en niveau modérément bas, 1 en niveau bas et 1 en niveau très bas. Cette répartition reflète un redressement généralisé des niveaux et une situation désormais globalement favorable, même si certaines nappes les plus réactives traduisent plus rapidement cette amélioration que les systèmes plus profonds ou à recharge lente.
Il convient toutefois de rappeler que l’IPS est calculé sur la base de valeurs moyennes mensuelles, tandis que les données utilisées dans ce bulletin reposent sur des cotes instantanées. Les tendances observées doivent donc être interprétées avec prudence, notamment dans ces phases transitoires où la recharge s’enclenche.
Dans l’ensemble, la région enregistre une reprise claire des niveaux souterrains, soutenue par les conditions météorologiques humides de la fin octobre.

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