Les phénomènes en Bourgogne-Franche-Comté

L’aléa inondation

La montée lente des eaux en région de plaine

Les inondations de plaine La rivière sort de son lit mineur lentement et peut inonder la plaine pendant une période relativement longue. La rivière occupe son lit moyen et éventuellement son lit majeur.
Les inondations par remontée de nappe Lorsque le sol est saturé d’eau, il arrive que la nappe affleure et qu’une inondation spontanée se produise. Ce phénomène concerne particulièrement les terrains bas ou mal drainés et peut perdurer plusieurs semaines (Somme).

La formation rapide de crues torrentielles consécutives à des averses violentes

Les crues des rivières torrentielles et des torrents Lorsque des précipitations intenses tombent sur tout un bassin versant, les eaux ruissellent et se concentrent rapidement dans le cours d’eau, d’où des crues brutales et violentes dans les torrents et les rivières torrentielles. Le lit du cours d’eau est en général rapidement colmaté par le dépôt de sédiments et des bois morts peuvent former des barrages, appelés embâcles. Lorsqu’ils viennent à céder, ils libèrent une énorme vague, qui peut être mortelle.

Le ruissellement pluvial urbain

Les crues rapides des bassins périurbains L’imperméabilisation du sol (bâtiments, voiries, parkings, etc.) limite l’infiltration des pluies et accentue le ruissellement, ce qui occasionne souvent la saturation et le refoulement du réseau d’assainissement des eaux pluviales. Il en résulte des écoulements plus ou moins importants et souvent rapides dans les rues.

Comment se tenir informés et se protéger face au risque d’inondation ?

L’aléa mouvement de terrain

Les mouvements lents et continus

Les tassements et les affaissements Certains sols compressibles peuvent se tasser sous l’effet de surcharges (constructions, remblais) ou en cas d’assèchement (drainage, pompage). Ce phénomène est à l’origine du tassement de sept mètres de la ville de Mexico et du basculement de la tour de Pise.
Le retrait-gonflement des argiles Les variations de la quantité d’eau dans certains terrains argileux produisent des gonflements (période humide) et des tassements (périodes sèches).
Les glissements de terrain se produisent généralement en situation de forte saturation des sols en eau. Ils peuvent mobiliser des volumes considérables de terrain, qui se déplacent le long d’une pente.

Les mouvements rapides et discontinus

Les effondrements de cavités souterraines L’évolution des cavités souterraines naturelles (dissolution de gypse) ou artificielles (carrières et ouvrages souterrains) peut entraîner l’effondrement du toit de la cavité et provoquer en surface une dépression généralement de forme circulaire. La décompression des roches est à l’origine de l’effondrement du toit des cavités souterraines.
Les écroulements et les chutes de blocs L’évolution des falaises et des versants rocheux engendre des chutes de pierres (volume inférieur à 1 dm3), des chutes de blocs (volume supérieur à 1 dm3) ou des écroulements en masse (volume pouvant atteindre plusieurs millions de m3). Les blocs isolés rebondissent ou roulent sur le versant, tandis que dans le cas des écroulements en masse, les matériaux "s’écoulent" à grande -vitesse sur une très grande distance (cas de l’écroulement du Granier en Savoie qui a parcouru une distance horizontale de 7 km).
Les coulées boueuses et torrentielles sont caractérisées par un transport de matériaux sous forme plus ou moins fluide. Les coulées boueuses se produisent sur des pentes, par dégénérescence de certains glissements avec afflux d’eau. Les coulées torrentielles se produisent dans le lit de torrents au moment des crues.

Pour aller plus loin

L’aléa feux de forêt ou de végétation

Qu’appelle-t-on incendie de forêt et de végétation ?
Les incendies concernent la forêt mais également de nombreuses autres formes de végétation. Très fréquemment, les départs de feu ont d’ailleurs lieu hors du milieu forestier : en bord de voies routières ou ferroviaires, dans des friches, champs, jardins, etc. La dénomination vaut aussi pour les incendies qui touchent le maquis, la garrigue ou encore les landes.
Plus d’informations sur le site Géorisques

L’aléa séisme

Risque naturel majeur potentiellement le plus meurtrier, les séismes sont des secousses du sol résultant de la libération brutale d’énergie le long d’une faille.
Plus d’informations sur le site Géorisques

L’aléa tempête

Caractérisées par un vent violent, généralement accompagné de fortes précipitations, les tempêtes peuvent occasionner d’importants dégâts humains et matériels.
Plus d’informations sur le site Géorsiques, portail de la prévention des risques majeurs.

Pour aller plus loin

Consulter le site internet Géorisques, portail de la prévention des risques majeurs.

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