L’urbanisme Bleu Brun Vert

Le 4 avril 2024, s’est tenue la 2ème rencontre du réseau "Transformons nos modèles d’aménagement !, réunissant une centaine de participants.

Prochains évènements

- lundi 23 septembre à 14h00 : une visio de présentation de l’outil GRAPHAB
Cet outil permet de modéliser les continuités écologiques dans le cadre de la définition de la trame verte et bleue.
présentation par Xavier Girardet, Maître de conférences, Laboratoire ThéMA, Université de Bourgogne-Franche-Comté
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-  jeudi 26 septembre de 10h00 à 16h00 : une visite terrain à Coulanges-les-Nevers

Ayant la volonté de renforcer l’identité de la commune via la réhabilitation de son centre-bourg, l’équipe municipale décide en 2021 de réaliser un Atlas de la Biodiversité Communale et réfléchir à des aménagements cohérents avec les enjeux environnementaux.
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programme détaillé
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Le contexte

Favoriser le vivant, voilà un terme que nous n’avons pas l’habitude d’associer à celui de l’urbanisme. Quand on pense l’aménagement, on pense aux services à la population, aux équipements, à l’emploi… Certes, on pense aussi au cadre de vie des habitants mais sans que cela intègre réellement les services écosystémiques dont bénéficient notre société.
A travers les éléments Bleu-Brun-Vert de nos territoires, l’eau, les sols et les paysages notamment, nous proposons de porter un regard sur le vivant qui nous entoure, que nous apprécions sans vraiment se rendre compte des pressions que nos choix d’aménagement lui font subir.
Cet enjeu concerne tous les territoires, urbains comme ruraux. Dans notre région, 22 % des espèces sont menacées et la part d’artificialisation par habitants est bien supérieure à la moyenne nationale (1145 m² artificialisés/habitants contre 775 m² /hab moyenne nationale).
« Mieux préserver et valoriser nos écosystèmes » est par ailleurs l’un des 6 thèmes de la planification écologique.
Les apports du 4 avril mais également des évènements à venir, organisés par le réseau « Transformons nos modèles d’aménagement ! » sont destinés à guider les collectivités dans cet exercice et plus particulièrement dans la transition vers un urbanisme plus vertueux.
Alors, mettons de la couleur dans nos projets, nous avons tous à y gagner !

Les présentations en séance plénière

Comment intégrer la gestion des eaux pluviales dans les projets d’urbanisme ?

Bérengère Duret, chargée de missions au CPIE du Pays de Bourgogne et Emmanuelle Limare, Paysagiste-conseil au CAUE de Saône-et-Loire ont organisé un cycle d’ateliers "Rencontres au fil de l’eau" sur la gestion intégrée des eaux pluviales. Elles partagent avec nous, les enjeux et leviers pour ne plus évacuer les eaux de pluie par des réseaux mais les valoriser dans l’aménagement des villes.

Pourquoi et comment intégrer les sols dans les démarches urbaines ?

Patrick Henry est architecte et urbaniste. Il enseigne à l’école nationale supérieure d’architecture de Paris-Belleville. Avec sa structure, Pratiques urbaines, il élabore des stratégies à l’échelle du territoire à celle de la parcelle. Son dernier ouvrage s’intitule « Des tracés aux traces. Pour un urbanisme des sols ».

Comment aménager un territoire par l’approche paysagère ?

Jean-François Farenc est maire de Blanot, en Saône et Loire, une commune à 11km de Cluny, un territoire rural atypique et dynamique. Elu local, ses engagements pour la ruralité et la transition écologique dépassent la commune. Président de l’association des maires ruraux de Saône-et-Loire depuis 10 ans, il est également vice-Président à la Communauté de communes du Clunisois. En charge de l’aménagement de l’espace et de l’habitat, il a porté la démarche du plan de paysage du Clunisois.
Lucie Garzon est paysagiste-concepteur et architecte. Après une expérience en agence, elle lance la coopérative Ejo et s’installe dans la commune de Mont Saint Vincent, à côté de Montceau-les-Mines. Son champ de compétences s’étend de la création d’outils de politique territoriale à la conception de projet et direction d’exécution de travaux, sur des projets d’équipements publics, de logements individuels et collectifs ou des projets d’aménagement urbain et paysager. Mue également par la sensibilisation aux patrimoines naturels, paysagers, architecturaux et artistique en milieu rural, elle a dirigé la mission du plan de paysage & énergétique du Clunisois, du diagnostic prospectif du paysage de 2050, à l’élaboration d’une stratégie paysagère et d’un plan d’action.

Le projet Ecopolis

Ecopolis est un consortium regroupant des acteurs privés et publics qui vise à étudier in situ et développer des techniques de phytomanagement sur des sites
pollués par les ETM (éléments traces métalliques).

La séance plénière de la matinée a été suivie d’ateliers thématiques autour des couleurs Bleu Brun Vert.

Les présentations en ateliers

- Atelier "Bleu"

- Atelier "Brun"

- Atelier "Vert"

Les évènements complémentaires : les inscriptions sont ouvertes

Pour poursuivre les échanges du 4 avril dernier à Dijon sur l’urbanisme bleu-brun-vert, nous vous proposons plusieurs rendez-vous :

-  mardi 11 juin : une visio de présentation de l’outil MUSE avec le CEREMA
"Comment intégrer la multifonctionnalité des sols dans les documents d’urbanisme ?"

La préservation des sols en capacité d’assurer de multiples fonctions est un enjeu essentiel des décennies à venir. Piloté par le Cerema, soutenu par le ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires et l’ADEME, le projet MUSE permet d’aider les collectivités à intégrer cette dimension multifonctionnelle dans leurs documents d’urbanisme.

Cela passe par des indicateurs pour qualifier et cartographier 4 fonctions écologiques potentiellement exercées par les sols des ENAF.

La régulation du cycle de l’eau, avec le potentiel d’infiltration comme indicateur
La source de biomasse, avec le potentiel agronomique comme indicateur
La fonction réservoir de carbone avec le stock potentiel de carbone comme indicateur
La fonction réservoir de biodiversité avec un indicateur de diversité et d’abondance lombriciennes potentielles (vers de terre ou lombrics)

La méthode MUSE agrège ensuite ces 4 indicateurs pour définir un indice de multifonctionnalité des sols, échelonné de 1 à 5, de la multifonctionnalité la plus faible à la plus forte. En visualisant cet indice sur une carte, cela permet d’avoir une vision globale de l’état écologique des sols sur un territoire.

>> Retrouvez le support de présentation

-  jeudi 13 & vendredi 14 juin  : 2 sessions de la Fresque du sol (1 atelier à Dijon / 1 atelier à Besançon).
3h d’atelier, 50 cartes.

C’est une fresque sur le modèle de la Fresque du climat ou celle de la ville, pour comprendre ce qu’est un sol, comment il se forme, ce qui le rend précieux et ce qui le menace.
La réalisation de cette fresque est complétée par une seconde partie pour identifier les leviers à disposition de différents acteurs de la société pour préserver les sols.
Plus d’infos ici : https://fresquedusol.com/

>> Venez réaliser une fresque du sol le jeudi 13 juin après-midi à Dijon, ou le vendredi 14 juin matin à Besançon.
Chaque atelier est limité à 8 personnes. Les places sont réservées aux agent·e·s et élu·e·s des territoires de la région. Une seconde session est prévue à l’automne.
La session à Dijon aura lieu le jeudi 13 juin, de 14h à 17h. Le lieu vous sera communiqué avec la confirmation de votre inscription.
À Besançon, ce sera le vendredi 14 juin, de 9h à 12h, salle Laura Glauser RDC - 8 voie Gisèle Halimi (bâtiment de la Région à côté de la gare Viotte).

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