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En synthèse

Météo
Le mois de mai 2025 a été globalement déficitaire en précipitations sur l’ensemble de la région Bourgogne-Franche-Comté. En moyenne, les cumuls mensuels n’ont représenté que 60 % des valeurs normales calculées sur la période de référence 1991-2020. Il s’agit du quatrième mois consécutif en déficit pluviométrique.
Cette pluviométrie insuffisante, cumulée sur plusieurs mois, accentue la baisse des débits des cours d’eau et de la recharge des nappes.

Eaux superficielles
Les faibles précipitations enregistrées en mai se traduisent par des débits moyens mensuels globalement faibles à modérés sur l’ensemble des rivières de la région. Sur les 49 stations hydrométriques suivies dans le cadre du bulletin, toutes présentent un débit moyen mensuel inférieur à la moyenne interannuelle, ce qui illustre la généralisation du déficit hydrique de surface.
Concernant les débits d’étiage à court terme (Qm3J-N, ou VCN3), là-aussi la quasi-totalité des stations présentent des valeurs inférieures à la normale d’un mois de mai, avec de rares exceptions comme les affluents aval de la Saône, et les deux stations les plus amonts du Doubs, où des pluies localisées ont pu limiter la baisse.

Nappes d’eau souterraine
Entre le 1er mai et le 1er juin 2025, les niveaux piézométriques des nappes d’eau souterraine en Bourgogne-Franche-Comté poursuivent une tendance générale à la baisse. Ce phénomène s’inscrit dans une dynamique saisonnière classique, marquée par la fin effective de la recharge hivernale et une évapotranspiration de plus en plus active, liée à la montée des températures. Sur les 52 points de mesure suivis, 48 enregistrent une baisse de niveau, 1 reste stable, et seulement 3 montrent une légère hausse, confirmant un recul généralisé de la ressource.
En juin 2025, 32 stations présentent un niveau inférieur à la moyenne mensuelle, 20 points présentent en revanche un niveau supérieur à la moyenne, traduisant soit une bonne recharge antérieure, soit la présence de nappes plus profondes, moins sensibles aux variations saisonnières immédiates.
L’Indicateur Piézométrique Standardisé (IPS) apporte un éclairage sur l’état relatif des nappes par rapport aux références historiques.

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