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En synthèse
Météo
Le mois de juin 2025 a été globalement légèrement déficitaire en précipitations sur l’ensemble de la région Bourgogne-Franche-Comté, avec un cumul estimé à environ 90 % des valeurs normales, calculées sur la période de référence 1991-2020. Bien que ce déficit soit moins prononcé que celui observé lors des mois précédents, il s’agit néanmoins du cinquième mois consécutif marqué par un manque de pluie par rapport aux normales saisonnières.
En Franche-Comté, la majeure partie des précipitations s’est concentrée sur la première décade du mois, tandis que la troisième décade s’est révélée globalement sèche, avec peu de précipitations significatives.
En Bourgogne, les précipitations se sont montrées plus régulières au fil du mois. Par exemple, la station de Dijon-Longvic a enregistré environ 20 mm de pluie au cours de chacune des trois décades, traduisant une meilleure répartition temporelle des précipitations.
Eaux superficielles
Les faibles précipitations enregistrées en juin se traduisent par des débits moyens mensuels globalement faibles à modérés sur l’ensemble des rivières de la région. Sur les 49 stations hydrométriques suivies dans le cadre du bulletin, 41 présentent un débit moyen mensuel inférieur à la moyenne interannuelle.
Concernant les débits d’étiage à court terme (Qm3J-N, ou VCN3), là-aussi la quasi-totalité des stations présentent des valeurs inférieures à la normale d’un mois de juin, avec seulement 2 exceptions. En effet les 2 stations du bassin de la Seille ont reçu des fortes précipitations lors de la première décade du mois, puis des précipitations plus légères lors de la deuxième qui ont permis aux débits de se maintenir à des niveaux relativement élevés pour un mois de juin.
Nappes d’eau souterraine
Au 1er juillet 2025, la situation des nappes d’eau souterraine de la région reflète une tendance clairement orientée à la baisse. Sur les 52 nappes suivies, 44 présentent une cote en baisse, seulement 6 en hausse, et 2 sont stables. Cette évolution traduit une poursuite du tarissement généralisé des nappes, dans un contexte marqué par plusieurs mois consécutifs de déficit pluviométrique.
L’Indicateur Piézométrique Standardisé (IPS), qui permet d’évaluer le niveau des nappes en le comparant à ce qui est habituellement observé à la même période de l’année, montre une grande diversité de situations, mais une dominante de niveaux proches ou inférieurs à la normale : 20 nappes présentent un niveau autour de la moyenne (sans signal particulier de tension immédiate), 7 nappes affichent un niveau moyennement haut, et 13 nappes présentent un niveau moyennement bas. Pour ce qui concerne les extrêmes, 5 nappes sont classées en niveau haut ou très haut, et 6 nappes sont en situation de niveau bas ou très bas, ce qui reste relativement marginal à l’échelle régionale.
Cette distribution confirme une tendance majoritairement déficitaire sur le plan piézométrique, bien que certaines nappes résistent mieux, notamment dans des secteurs géologiques ou hydrologiques favorables à une recharge plus stable.
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